Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Catzen20

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 7 capitoli

Pubblicato: 25-01-19

Ultimo aggiornamento: 12-03-19

 

Commenti: 12 reviews

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DrameRomance

 

Riassunto: Le titre résume...

 

Disclaimer: Les personnages de "De l'Amour à la Haine" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: De l'Amour à la Haine

 

Capitolo 5 :: Chapitre 5

Pubblicato: 02-03-19 - Ultimo aggiornamento: 02-03-19

Commenti: Une fois encore, merci Cris - même si tu me dis que... - pour ta review :* J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira ^_^ ~Cat~

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7


 

 

Chapitre 5  

 

Kaori se leva et comme tous les matins depuis quelques semaines, ne fut pas surprise de trouver Ryô déjà debout en train de dresser la table pour leur petit déjeuner.  

 

Comme tous les matins, le silence régnait et ce tant que Kaori ne décidait pas de le rompre.  

 

Pendant qu'elle petit-déjeunait, elle ferma les yeux un instant, débattant avec elle-même ; puis sa décision prise elle rouvrit les yeux et prit la parole,  

- Tu sais Ryô, ce matin je vais chez Doc suite à mon rendez-vous des 12 semaines. Je me disais que si tu voulais venir. Si tu n'as rien d'autre à faire, bien sûr.  

 

Ryô s'était littéralement transformé en statue à ses paroles. Sa tasse de café suspendue dans les airs, n'osant pas même respirer. Il avait bien remarqué que Kaori semblait avoir changé à son égard. Il ne voulait pas avoir de faux espoirs. Sauf que là, il n'était pas en train de rêver. Il pouvait espérer. Elle lui accordait cette chance qu'il désirait tant ! Bien entendu, il savait que ce n'était que le début, rien n'était gagné, mais c'était un premier pas. Et quel pas !  

 

- Ryô ? Ça va ? Lui demanda Kaori qui le voyait perdu dans ses pensées. Le regard ténébreux du nettoyeur qui ne la quittait pas l'avait mise un peu mal à l'aise.  

 

- Euh ! Oui, lança Ryô qui sortit de ses pensées, avant d'avaler une gorgée de son café. Bien sûr, lui affirma-t-il en posant sa tasse sur la table. Il ne voulait rien laisser transparaître mais à l'intérieur, il bouillonnait de bonheur.  

 

- Bien, dit Kaori, le rendez-vous est dans une heure donc, il faudrait...  

 

- Oui, bien sûr, je m'occupe de tout. Prépare-toi et je range tout, dit Ryô tout en se levant pour débarrasser la table.  

 

- Sauf que j'aimerais prendre mon petit déjeuner, Ryô.  

 

A ses paroles, Ryô la regarda un peu surpris puis réalisa qu'elle n'avait pas encore touché à son petit déjeuner. Tout comme lui d'ailleurs !  

 

- Oui, bien sûr, mangeons d'abord, tu as raison.  

 

Pour la première fois depuis des semaines, le couple City Hunter pris un repas dans une certaine légèreté. L'animosité qui avait régné de la part de Kaori semblait avoir complètement disparu. Pour la plus grande joie de Ryô.  

 

Le trajet se déroula de façon assez silencieuse. Ils allaient à la clinique de Doc, le seul en qui ils pouvaient avoir confiance, d'autant plus que Doc avait de très bonnes connaissances et l'un des meilleurs gynécologues-obstétriciens du Japon avait accepté de suivre Kaori. Elle l'avait vu récemment, mais Doc voulait tout de même suivre la grossesse de Kaori.  

 

Ryô avait une autre raison de se réjouir. Il pourrait certainement, avec l'accord de Kaori, assister à tous les examens. Au Japon cela ne se faisait pas, mais City Hunter n'était du genre à suivre les règles.  

 

Kazue fut surprise mais en même temps soulagée de voir Kaori accompagnée de Ryô. Elle ne put réprimer un Enfin ! de soulagement.  

 

- Bonjour Kaori, Ryô. Doc finit et ce sera ton tour, l'informa Kazue.  

 

- Merci, Kazue, lui répondit Kaori avec un sourire. Ryô lui fit un signe de tête.  

 

Les voyant tous les deux ainsi, Kazue fut plus que soulagée. Même si elle affirmait le contraire, elle savait que Kaori n'était pas aussi sereine et heureuse qu'elle le disait. Maintenant, Kazue en était persuadée, les choses allaient enfin s'arranger pour le couple.  

Personne n'avait été dupe, et tous savaient que malgré les dires de Kaori, Ryô était bel et bien le père de l'enfant qu'elle portait.  

 

Kaori et Ryô furent soulagés ; comme lui avait annoncé l'obstétricien, la grossesse suivait son cours normal sans aucun problème apparent. Non pas que Kaori remettait en cause le spécialiste mais connaissant Doc, elle savait qu'il serait plus que pointilleux et attentif.  

 

Quant ils sortirent de la salle, une jeune femme les interpella ou plutôt...  

- Ryô ! C'est bien toi !  

 

- Mari ! Lui répondit Ryô un peu surpris par la présence de cette jeune femme, manifestement bien avancée dans sa grossesse.  

 

Kaori assistait à la scène qui se jouait devant elle, sans rien dire. Non seulement Ryô et cette inconnue semblaient bien se connaître, même être assez proches ; mais de les voir tous les deux s’entrelacer aussi naturellement agaça profondément Kaori.  

 

- Je vais t'attendre dans la voiture, dit Kaori avec une certaine colère et aussi déception dans la voix.  

 

- Non, absolument pas, répondit Mari. Maintenant que je peux enfin vous rencontrer. J'ai tellement entendu parler de vous, la voix de Mari était sans malice ni équivoque.  

 

- Ryô, pourquoi tu n'irais pas à la cafétéria, Hiroshi s'y trouve. Vous ne serez pas trop de deux pour nous apporter de quoi manger. Je ne sais pas pour vous Kaori, mais moi je suis affamée.  

 

Tout en disant cela, elle poussait Ryô en direction de la cafétéria lui montrant qu'il n'avait pas le choix, puis elle prit Kaori par le bras tout en lui disant,  

- Venez, nous on va allez s’asseoir là-bas, un peu à l'écart. Ne vous inquiétez pas, ce sont de grands garçons, enfin supposés car parfois on peut se demander, mais ils nous retrouverons bien.  

 

Tout en disant cela, Mari emmena donc Kaori qui réalisa qu'elle non plus n'avait pas trop le choix.  

 

Les deux femmes s'étaient donc installées un peu à l'écart l'une en face de l'autre, où se trouvaient quelques chaises et tables.  

 

Un silence trônait maintenant entre elles.  

 

En effet, Mari attendait que Kaori prenne la parole, elle ne voulait pas la brusquer.  

 

Sa patience fut récompensée quand Kaori engagea la conversation,  

- Donc, vous vous appelez Mari et apparemment vous, vous me connaissez ; et apparemment très bien Ryô.  

 

- C'est exact, répondit Mari avec une voix toujours aussi sincère, nous sommes même assez proches.  

 

- Je vois, Kaori détourna la tête.  

 

- Non, j'en doute, Mari ne put empêcher un petit soupir tout en fermant légèrement les yeux ; avant de poursuivre,  

- Ce n'est pas ce que vous croyez. Il est vrai que je connais Ryô depuis longtemps mais pas comme vous le supposez. En fait, - elle hésita un court instant, Ryô et Hide, votre frère, m'ont aidée il y a longtemps.  

 

A l'évocation de son frère, Kaori regarda de nouveau Mari. La jeune nettoyeuse fut surprise de voir Mari un peu gênée, peu sûre d'elle et qui semblait un peu perdue dans ses souvenirs. Cette dernière remua doucement la tête pour se remettre les idées en place.  

- D'une certaine façon, j'ai l'impression de tellement vous connaître, Kaori. Hide et Ryô m'ont si souvent parlée de vous. Je suis ravie de vous rencontrer enfin en personne !  

 

- Moi aussi, je suppose, balbutia Kaori qui ne savait pas trop quoi dire et faire face à Mari.  

 

Un court silence s'installa entre les deux jeunes femmes. Par politesse, elles se sourirent, cette situation paraissait un peu étrange.  

 

Mari remua la tête et Kaori acquiesça silencieusement,  

- Vraiment, Mari prit la parole, je suis vraiment ravie de vous rencontrer. Vous êtes telle que Hide et Ryô le disaient. Vous devez le savoir, Hide vous aimait profondément et Ryô... Mari s'arrêta puis toucha la main de Kaori sur la table, Il a peur. Ryô est terrifié de vous perdre.  

 

Kaori fut surprise pas ses paroles, elle voulut les réfuter mais Mari ne lui en laissa pas le temps,  

- Croyez-moi, il l'est. Il l'était ce matin-là quand il est apparu sur le pas de notre porte.  

 

- Attendez, vous... Vous voulez dire que Ryô est allé chez vous ?! Kaori était encore plus confuse par cette révélation.  

 

- Oui, Mari hocha de la tête. Disons que s'il y a bien quelqu'un qui peut comprendre ce qu'il ressentait, c'est moi. Je suis passée par là. Je vous l'ai dit Hide et Ryô m'ont aidée il y a quelques années. Disons que je ne menais pas une vie que l'on peut qualifier d'irréprochable. J'étais... Elle déglutit avant de poursuivre, ce qu'on appelle une call-girl.  

 

- Vous n'avez pas à m'expliquer, lui rétorqua Kaori, nous faisons des choix et parfois des erreurs.  

 

- Comme je le disais, vous êtes telle qu'ils vous ont décrite. Cela va aller. Vous savez, je peux dire que d'une certaine façon, je suis en paix avec mon passé. Comme je viens de vous le dire, si je peux comprendre Ryô, c'est parce que je suis moi-même passée par là.  

 

Kaori hocha de nouveau la tête et attendit que Mari poursuive, ce qu'elle fit,  

- Tout à l'heure j'ai dit à Ryô d'aller rejoindre Hiroshi à la cafétéria. Il s'agit de mon mari et père du bébé que je porte. A ses paroles, Mari ne put empêcher un sourire de fierté.  

 

Cependant, Kaori nota une ombre noire apparaître dans le regard de Mari qui avait été jusque-là si pétillant.  

 

- Comme je le vous l'expliquais, je menais cette vie et un jour j'en ai eu assez. Je voulais tout arrêter mais dans ce milieu, ce n'est pas comme si on dépose sa démission. Je ne savais pas vers qui et où me tourner. Un soir, je travaillais dans un bar, en fait, ce fut ma chance car ce soir-là s'y trouvait Ryô et Hide.  

 

Kaori écarquilla les yeux, son frère se trouvait dans un tel endroit ! Ryô, c'était normal mais Hide !  

 

- Ils s'y trouvaient pour leur "travail". Mari mima les guillemets des doigts en prononçant ce mot avant de continuer, J'ignore pourquoi mais je me suis assise à leur table, me disant que cela allaient être de bons pigeons.  

 

- Connaissant Ryô, cela ne m’étonne pas !  

 

- En fait, je pensais plus à Hide.  

 

Kaori écarquilla les yeux puis en y réfléchissant, Mari n'avait peut-être pas tort. Le côté tendre et doux de son frère disparu avait un charme voire un magnétisme non négligeable qui pouvait être vu et ce même aux côtés de Ryô. Néanmoins, Kaori n'avait jamais été dupe, elle connaissait son frère. Elle connaissait aussi son côté sombre et prêt à tout pour protéger les gens qu'il aimait. Sur ce point, il n'existait aucune différence entre Ryô et Hide.  

 

- Je pense comme vous, Kaori. Hide et Ryô se ressemblent à bien des égards.  

 

Kaori fut surprise par la remarque de Mari. Était-elle aussi prévisible ? N'importe quelle inconnue pouvait donc lire en elle tel un livre ouvert !  

 

Sentant le malaise chez Kaori, Mari la devança,  

- Ne vous méprenez pas. Comme j'ai eu la chance de les connaître tous les deux, il était facile de savoir à quoi vous pensiez. Sans oublier que je peux dire que je vous connais, vous aussi. Ils m'ont tellement parlé de vous. Je sais que je me répète mais je suis si heureuse de vraiment vous rencontrer enfin.  

 

Kaori examina Mari et pour une raison inconnue sut qu'elle pouvait lui faire confiance. Peut-être parce qu'elle avait connu Hide mais pas seulement, il y avait quelque chose dans le regard de Mari. Une bienveillance.  

 

Pour la première fois, Kaori lui adressa un véritable sourire et non un de politesse.  

 

Cela réchauffa le cœur de Mari qui prit cela comme un signe de continuer son récit,  

- J'ignorais qui ils étaient, c'était certainement mieux ainsi. Au grand dam de Ryô, je fis tout pour attirer l'attention de votre frère. En vain, je dois l'avouer. Mon amour-propre en a pris un sacré coup ce jour-là. Il y avait quelque chose en eux. Sans un mot, ils se sont levés, réglé leur affaire et puis j'étais certaine qu'ils allaient partir. Me laissant là, dans ce bar, à ma triste destinée. Je détournais les yeux, j'ignore pourquoi mais je ne voulais pas les voir partir. Ce que je ne savais pas c'est par je ne sais par quelle magie, ils ont su. Sans que je ne demande quoi que ce soit, ils m'ont aidée. Au moment de partir, Hide m'a attrapé le bras, sans un mot il m'a emmenée dehors. Là, ils m'ont dit que je n'avais plus à craindre et vivre ma vie telle que je le souhaitais. Dorénavant, cela ne dépendait plus que de moi seulement. Je pensais ne jamais les revoir. Qu'ils sortiraient de ma vie tels qu'ils y étaient entrés. J'avais tout faux. J'ignore pourquoi, ils ont toujours veillé sur moi. Toujours été là pour moi. Avec le temps, je l'étais pour eux et le suis toujours pour Ryô. J'ignore si je peux vous le dire mais la mort de Hide a été très difficile pour moi. Je n'ose imaginer ce que vous avez réellement ressenti, tellement la douleur que j'ai éprouvé à sa perte à été terrible.  

 

Kaori hocha de nouveau la tête, la gorge serrée et avec une voix emplie d'émotions qu'elle ne voulait pas masquer elle dit à Mari qu'il n'y voyait aucun problème ; au vu de tout ce que lui disait Mari, elle comprenait qu'elle aussi avait souffert de la perte de Hide.  

 

Mari ne put réprimer un soupir empli de soulagement mais aussi de remerciement. Kaori était vraiment telle qu'ils l'avaient décrite, la bonté incarnée.  

 

Après quelques secondes de ce silence solennel, les pensées de Kaori retournèrent au présent et à Ryô. Pourquoi s'était-il rendu chez Mari et Hiroshi ce matin-là ?  

 

- Vous avez dit que Ryô était venu vous voir car vous saviez ce qu'il ressentait ?  

 

Mari hocha de la tête,  

- Grâce à Hide et Ryô, j'ai pu commencer une nouvelle vie. J'étais seule et je pensais que cela resterait ainsi. Je ne cherchais pas, en fait. Ma vie me convenait. J'avais trouvé un travail de vendeuse dans le prêt-à-porter enfin, même s'ils ne l'ont jamais avoué, je suis sûre que votre frère et Ryô n'y sont pas étrangers. Quoiqu'il en soit, j'avais un travail que j'aimais et la vie que je menais me convenait. Sauf qu'un jour, un homme entra dans le magasin où je travaillais. C'était Hiroshi. Il était timide et maladroit mais comme vous pourrez le constater par vous-même, très très beau. Mari finit sa phrase dans un clin d'oeil.  

 

- Pourtant, je ne lui ai prêté aucune attention ! J'ai su par la suite, qu'il se désespérait de cela. Elle éclata de rire,  

 

- Enfin, j'en ris maintenant mais à l'époque, je ne voulais pas d'une relation. Je ne voulais pas tomber amoureuse, j'avais peur à cause de mon passé. Même si je faisais tout pour lui résister, petit-à-petit, je suis tombée sous le charme de cet homme qui venait et qui en fait, n'attendait rien de moi. C'était une première pour moi, je peux vous le dire ! Sans m'en rendre compte je suis tombée amoureuse. Cela m'a terrifiée.  

Je savais que je devais lui révéler mon passé avant que nous n'allions plus loin dans notre relation naissante. J'étais certaine qu'en le faisant, je risquais de le perdre. Perdre le seul homme que j'avais aimé et qui m'avait montré et appris ce qu'était l'Amour en si peu de temps. Il le fallait. Un soir, j'ai pris la décision de le lui dire, je ne me voyais pas entamer, poursuivre cette relation en lui cachant cela. Je pense qu'on doit avoir des bases solides.  

Il m'a écoutée. Quand j'eus fini, il se leva sans dire un mot. J'étais stoïque, j'ai pensé que mon cauchemar devenait réalité et qu'il allait me quitter. J'étais sous le choc, je n'osais pas bouger, les yeux rivés sur le néant du mur en face de moi. Quelle ne fut pas ma surprise quand je me rendis compte que non seulement, il était toujours là mais qu'il était allé dans la cuisine pour me chercher une part de gâteau au chocolat. Je me fiche de ton passé, seul le présent compte et notre futur, furent ses seules paroles. Il m'a rassurée d'une façon inespérée. Depuis, nous ne nous sommes jamais quittés et nous sommes si heureux.  

 

Kaori acquiesça de la tête. Mari vu que la soeur de Hide avait compris ce qu'elle avait voulu lui expliquer à travers son histoire. Kaori ne put prendre la parole car à peine Mari avait fini que Ryô et Hiroshi apparaissaient.  

 

Tous les quatre déjeunèrent dans un calme relatif, parlant de choses et d'autres. Hiroshi était certes timide mais qui ne le serait pas quand on connaît Ryô, Mick ou même Falcon.  

 

Après un énorme déjeuner, les deux couples se séparèrent pour rejoindre leur domicile respectif. Maintenant qu'elle connaissait Kaori, Mari tenait à rester en contact avec elle et avoir de ses nouvelles sans passer par Ryô ! Kaori n'y vu aucune objection bien au contraire.  

 

Un calme étrange résidait dans la mini voiture rouge qui conduisait Kaori et Ryô vers leur appartement. Ryô sentait bien que Kaori semblait être perdue dans ses pensées, il se demandait ce que Mari avait bien pu lui dire. D'ailleurs cela l'inquiétait un peu mais paradoxalement, cela le rassurait aussi. En effet, le calme qui régnait était différent des dernières semaines. Il ne sentait plus de réelle colère émaner de Kaori. L'aura qu'elle dégageait semblait apaisée, calme, sereine mais aussi autre chose qu'il n'arrivait pas à décrypter. Quant elle le voulait, Kaori pouvait être une véritable énigme et ce même pour lui, même s'il affirmait le contraire. Parfois, il n'arrivait pas à lire en elle. Il ignorait si elle en était ou non consciente. Qu'elle pouvait être aussi imperméable que lui ! Il ne put réprimer un discret sourire. Au fond, l'était-il vraiment pour elle ?  

 

Ryô l'ignorait mais il allait avoir la réponse à sa question et ce dès leur arrivée.  

 

Le silence se prolongea et ce même quand Ryô gara la voiture dans le garage. Kaori en descendit et sans l'attendre se dirigea vers l'appartement. Il la vit sortir puis marcher sans un regard envers lui.  

 

Après quelques instants, Ryô sortit lui aussi de la voiture puis se dirigea vers l'appartement. Arrivé à la porte, il la trouva ouverte, et vit que Kaori se trouvait à l'intérieur, à peine à quelques pas de l'entrée, le fixant. Doucement il ferma la porte, puis se retourna. Ils se firent face pendant un court moment avant que Kaori ne rompt le silence.  

 

- Tu me crois vraiment aussi naïve et stupide que cela, Ryô ?  

 

A SUIVRE...  

 


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